Magazine Médias

Smallville : Absolute Justice

Publié le 10 février 2010 par Mg

Autant corriger une injustice d’entrée : les 9 saisons de Smallville me sont totalement inconnues. Tout juste ai-je eu le temps de jeter le pilote (après visionnage), et de survoler les annonces de casting au fil des ans. Un avis vite fait sur cette série avant tout dirigée vers un public jeune et ignorant du matériel d’origine. Mea Culpa donc, pour les fans de la série qui liront ceci.

Smallville : Absolute Justice

A l’époque le pilote était un condensé de ce que l’on fait de pire : une histoire survolée, des raccourcis scénaristiques ignobles, et des acteurs au physique de stars pour coller à l’image de la chaîne, ex-WB, futur The CW. Smallville, feuilleton pour teenagers donc. Pourquoi pas, je ne me sens pas visé. Au fil des ans, la série a quand même développé son panthéon intérieur, sa mythologie en incorporant de ci de là des personnages de l’univers Superman. Zod, Jor-El, Impulse, Aquaman, Justice League, Green Arrow… On remplissait les quotas de superhéros. Certes la ligne directrice est conservée en réinventant le mythe à la sauce ado, mais force est de reconnaître que la série a su se construire au fil des ans, lentement mais sûrement. On ne peut pas en dire d’autres qui ont des histoires plus chaotiques à force de faire tourner leurs scénaristes (Heroes ?). Bref, Smallville peut se targuer d’avoir rattrapé quelques fans en route, sans pour autant être qualifiée de chef d’oeuvre.

Et l’annonce de l’année, c’est l’arrivée de la JSA, Justice Society of America. Un groupe bien connu des comics, ancien et composé de grandes figures du superhéroïsme. On ne peut pas dire que voir Hawkman, Sandman et compagnie sur écran était d’une logique implacable. Et pourtant Smallville y va franco. On retrouve ainsi quelques membres du groupe, ici dispersés depuis plusieurs années, dans leur costume de référence. Ce qui passe à peu près… Et dans un double épisode où les membres de la JSA se font assassiner par un mystérieux tueur, Clark et ses amis vont venir enquêter à leur côté. Une alliance qui ravira les fans, et ne se déroule pas trop mal. Difficile encore une fois de rechercher une création artistique véritable, mais l’intention est là. Et Michael Shanks en plus, incarnant un Hawkman mal rasé.

Une mini review donc pour ce passage mythique de la série, qui poursuit l’expansion de son univers. Reste à voir si en dépassant les 9 saisons, Smallville continuera dans cette voie, jusqu’à voir l’arrivée d’autres grandes figures du comics. Peut être reparlera t-on de la série ici même si c’est le cas…


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Mg 992 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte