Le Matin de ce matin, dans son habituel respect déontologique particulièrement affûté de la diversité des informations et sources, veut jouer dans la cour des justiciers, un peu comme dans la télé-réalité, en dénonçant les agissements d’une société de montage de vérandas aux visages et adresses multiples et aux compétences pour le moins étranges.
Qu’un ou des problèmes existent avec cette construction baroque semble clair. Mais de là à hiérarchiser cette affaire comme relevant de l’info locale importante revient à utiliser bêtement le désarroi d’une famille qui a cru de bon ton de dénoncer son problème majeur aux médias pour tenter de faire avancer le schmilblick mais qui finalement ne fait que vendre du papier pour pas cher.
Et sur le fond, c’est vrai que comparée aux affaires du monde actuel, notamment aux désastres haïtiens et à leurs suites déjà passés aux quasi oubliettes, cette véranda bancale paraît primordiale.
Quant à ceux qui l’ont commandée, ils ne leur étaient pas interdits d’être un peu circonspects et de ne pas payer dans la nature n’importe comment. A propos, le Matin ne donne pas la parole au vérandiste et ne nous dit même pas pour quelle obscure raison une plainte pénale avait été déposée. Purement racoleur comme enquête.
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Véranda du Matin, chagrin
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