* titre volontairement modifier afin d'éviter une procédure pour plagiat de la part de M. Fournier et des Editions Stock ...
Aujourd'hui c'est la St Guillaume et Malou a 11 mois. C'est dire si c'est un jour important !
Mais revenons à nos moutons :
Quand j'ai lu le livre de Fournier, j'ai aimé, car il répondait à une reflexion que j'avais à ce moment, et je reste persuadée qu'il a ce talent qui fait que le fond s'efface et que chacun y met ce qu'il veut (c'est flagrant quand on lit les commentaires des lecteurs).
Je ne sais plus trop à quelle occasion j'en reparlais avec ma soeur et elle m'a parlait du site de la mère des enfants de Fournier.
J'avoue que j'avais été déjà agacée par le commentaire de M.Fournier, devenu depuis la publication de son livre, expert es-handicap auprès des médias, à l'occasion du buzz autour de doudouworld (il faut que je vous parle de doudouworld), ce site que des parents ont monté pour montrer le monde de leur fille, Anne,
polyhandicapé ... Il se disait choqué qu'on puisse montrer ainsi son enfant, que ce n'est pas nécessaire, que les gens savent que le handicap existe... J'ai été agacé car sa démarche avec son
livre était finalement identique... mais là n'est mon propos d'aujourd'hui.
La mère de Thomas et Matthieu a donc voulu donner son point de vue, exprimer, comme son ex-mari, comment elle a ressenti sa vie, avec ses deux enfants handicapés.
Cherchant le site, voilà que je tombe sur ça :
En fouillant un peu sur le net, j'apprends que la démarche de la maman n'a pas trop plus aux éditions Stock et au vainqueur du prix Fémina.
Dommage, car je suis allée sur le site "allégé" d'Agnes Brunet. Et ça vaut le coup, ses mots et ses photos de moments heureux.
Je ne comprends pas trop pourquoi On se serait offusqué qu'une mère ait eu le besoin d'expliquer que la vie qu'elle a eu, elle ne l'a pas ressenti comme son conjoint. Après tout, lui, ne s'est pas géné pour donner son point de vue !
En tout état de cause, ca m'a donné envie de relire "Où on va, Papa ?", à la lumière de ces nouveaux éléments. Hélas, impossible de retrouvé le livre. Je ne sais plus entre quelles mains nous l'avons laissé !