Une fois de plus, ce livre faisait partie de ceux qui tronaient depuis un moment dans ma bibliothèque sans pour autant que je me décide à le lire. Il avait beau me faire de l'oeil depuis un moment, j'optais toujours finalement pour un de ses récits asiatiques que j'aime tant. Puis un jour, je ne sais si cette décision est le reflet de mon humeur du moment, mais je finis par le choisir, intriguée par cette histoire apparemment si célèbre de tueur psychopathe.
Au-delà de l'horreur qui se dégage de ce récit (car même si les scènes de crime n'apparaissent que vers la 200ème page, on peut dire qu'elles vont au-delà de ce qu'un être humain normal peut imaginer...), j'y ai trouvé aussi un message très cynique et d'une tristesse absolue, sans doute portrait de notre société de consommation. Ils paraissent tous si seuls ces personnages, à se préoccupés si peu les uns des autres, qu'on ne peut que les plaindre, même s'ils font partie du gratin de la société new-yorkaise. Si seuls que certains vont meme jusqu'à commettre (ou peut-etre seulement imaginer...) les pires actes, histoire de s'affirmer et d'attirer une attention que personne ne leur donne...
Patrick Bateman, malgré toute l'horreur qu'il dégage, finira (peut-etre) au fur et à mesure du récit par vous attrister, voire vous attendrir, mais au final comment déméler le vrai du faux?...
Quatrième de couverture
Patrick Bateman, 26 ans, flamboyant golden-boy de Wall Street, fréquente les endroits où il faut se montrer, sniffe quotidiennement sa ligne de coke, et surtout ne se pose aucune question. Parfait yuppie des années 80, le jour il consomme. Mais la nuit, métamorphosé en serial killer, il tue, viole, égorge, tronçonne, décapite.
Portrait lucide et froid d'une Amérique autosatisfaite où l'argent, la corruption et la violence règnent en maitres, "American psycho", qui fit scandale lors de sa parution aux Etats-Unis, est aujourd'hui un best-seller mondial.