T shirt war

Publié le 09 février 2010 par Didier Vincent
Marcel Deluxe




Trouvé sur Koreus, véritable grotte d'Ali Baba de vidéos et de jeux, cette battle en stop motion réalisée avec 222 tee shirts. Un tee shirt c'est un ustensile moderne qui cherche à nous singulariser ou bien à nous fondre, c'est selon. C'est un signe distictif de reconnaissance ou bien une homogénéité de la singularité. On s'affirme en s'affichant. C'est une fringue cheap, peu chère (peuchère) qui arbore le moindre signe.
J'en ai moi-même une impressionnante collection qui va de Solidarnosk aux Blues Brothers, du Club Mickeyau détournement habile de pub Coca (Enjoy Cocaïne). Du reste, chacun l'a, sa collec de t-shirts comme chacun a sa collec d'apparences toujours trompeuses (et me voilà reparti... faut m'arrêter, si je vous soule).
Peu de gens arborent des t-shirts provocants (je ne sais pas pourquoi je dis ça) du type : "Fuck" ou autre ineptie raciste ou politique (ou encore d'autre atrocités). Si, "fuck", ça exite, mais ça reste vague. c'est pas "fuck untel". C'est juste ça : FUCK. Donc, en fait, le tee shirt est socialement parlant dans les limites du socialement correct. C'est -et il fallait que j'y vienne, je vais gagner des points Goldberg-la burqa du pauvre. (Mouais). C'est, comme l'aurait bien dit Hegel : l'identité de l'identité et de la différence. (re-mouais).
Tout ça pour dire que le t-shirt n'est pas innocent (dans l'histoire). On s'en habille d'un signe qui dit ce qu'on croit être ou ce qu'on voudrait être : original, décalé, branché, djeun, tribalisé, addict d'une marque, d'une idole...C'est un Facebook portatif, une interface sociale qui vous tague.
J'arrête ici les élucubrations, je vais mettre un pull.