C'est hier matin (vers 16h30), qu'en larmes, Nicolas Ramirez est rentré à la rédaction : son bouquet de roses était fané, sous ses grands yeux bruns (plutôt gris pour le coup...) des cernes monstrueuses, genre fosse des Mariannes, et dans la main droite, une boîte de chocolat, ruiné par trois jours passés sous la pluie, la neige et le froid.
Et dans son regard devenu bovino-ferroviaire, un seul mot d'ordre mugissait : « Elle ne m'aime pas. » Pourtant, il avait tout fait, le pauvre. Certes, inviter une végétarienne un samedi soir dans un resto chevalin ne manquait pas d'audace... Pas moins que de lui murmurer des mots tendres dans son oreille sourde...
Mais peut-être est-ce quand il a tenté de l'embrasser, alors qu'elle avait la bouche pleine de chantilly, de banane et de nutella qu'il s'est pris les pieds dans le plat...
Oui, définitivement, il avait bien besoin de lire la chronique :
Le guide du râteau, Arthur de Pins - Maïa Mazaurette
Ou alors d'une arme, pour en finir.
Non, , Nicolas, je plaisantais pose ce couteau à beurrer, pour te trancher les veines, c'est vraiment idiot...
Eh mince...