Cela dit, il n'exclut pas de travailler avec d'autres sociétés comme Gale ou des sociétés françaises qui se lancent dans la numérisation. Quoi qu'il en soit le gouvernement souhaite que la Bibliothèque trouve un partenariat public/privé.
Avec celui-ci la BnF devra trouver des solutions pour « rembourser une partie significative » des fonds débloqués par l'État (via l'emprunt national) pour la numérisation des fonds de la Bibliothèque. Pour l'heure les discussions avec Google n'ont pas avancé et devraient être reprises par Frédéric Mitterrand au printemps prochain, précise Bruno Racine.
Concernant les objectifs, le président de la BnF envisage un « plan à cinq ans » avec la numérisation de 500 000 ouvrages (dont la moitié en provenance d'autres bibliothèques), de 20 millions de pages de journaux, de 700 000 documents sonores et de 5 millions d'images. Il indique tout de même que « pour l'instant, sauf pour les livres, nous avançons à un rythme trop lent ».
À la question de la place d'Europeana dans ce chantier de la numérisation, il répond « ce serait une erreur de le considérer comme une riposte à Google. Europeana obéit à d'autres lois » et affirme que « Ce projet nécessite de donner du temps au temps ». C'est pourtant bien ce que le Syndicat national de l'édition fait depuis quelque temps, avec un discours qui ne date pas d'hier (plutôt de fin décembre 2008...)
Mais au fait, Bruno, qu'aimerait-il pour la suite des événements ? Être reconduit à son poste, cela va de soi...