Saison 4, Episode 19 sur 19
Diffusion vo : NBC – 8 février 2010
Diffusion vost : TF1 vision – 9 février 2010
Tout le monde se réunit à Central Park pour aller au carnaval
Ca y est. La saison est déjà / enfin finie suivant si vous avez aimé ou non. Peut-être même que la série est terminée, NBC n’ayant pas encore rendu son verdict. Et je dois dire que même si j’ai dis énormément de mal de cette saison, Heroes me manquerait, un peu comme Prison Break me manque cette année. Et puis en plus, la fin de la saison promet enfin des trucs intéressants. Donc ça me ferait bien chier de voir la série se finir maintenant. Mais au moins, la fin ouverte serait tout de même une fin convenable.
Mais avant de s’attarder sur l’habituel teasing du volume suivant, attardons-nous sur la final du volume actuel, le volume 5, le volume Samuel. Ce fut long, il faut être honnête. Il n’y avait clairement pas matière à développer cela sur 19 épisodes, surtout quand le 18ème rend rétroactivement pas mal de trucs totalement inutiles.
L’épisode final nous amène donc au conflit final avec Samuel. Mais avant cela, il faut boucler encore un ou deux trucs, du genre Tracy qui sauve les Bennett comme prévu et annoncé. Ou encore Hiro qui se prend un vent par mamie Charlie. Et je dois dire que c’est assez marrant comment il se prend un méga rateau par celle qui l’a fait avancé toute la saison. « Bon t’es mignon coco mais je préfère crever plutôt que de recommencer ma vie jeune avec toi ». C’est ce qui transpire du vent qu’elle lui met en lui disant préférer rester avec sa famille. Et ça m’a bien fait rire ça. C’était sûrement pas le but à la base mais le résultat est que j’ai bien rigolé, comme rarement depuis longtemps devant Heroes.
L’autre bon moment de rigolade, c’est au tout début d’épisode, avec Matt et ses taches blanches douteuses. Réussir à enfermer Sylar l’avait apparament bien excité et il s’en est (ré)jouit. Oui, je ne pense qu’à ça. Mais j’assume.
Sylar a donc changé. Le voilà tout réjouit de faire le bien. Pour combien de temps ? Deux épisodes ? Peut-être pour toujours si annulation. En tout cas, le subtext gay entre lui et Peter est assez marrant, surtout avec leurs mèches coordonnées.
Sylar va donc faire la fête au puppet master tandis que Peter va affronter Samuel dont toute la troupe a compris son double jeu grâce à Claire (plus petite que tout le monde, même debout en talons sur une caisse LOL), Noah et les deux qui ont compris. On a donc droit à un combat entre Peter et Samuel avant que Hiro ne débarque pour sauver tout le monde en les emmenant loin de là, histoire de priver Samuel de jus. C’est assez malgéré le timing de l’ensemble, avec par exemple Claire qui arrive une plombe avant son père ou alors les heroes principaux de retour juste après la fin. Bizarre. Ils n’auraient pas du revenir normalement. Ils ne pouvaient pas savoir que Samuel s’était résigné. D’ailleurs, je suis déçu par sa fin où il parait tellement pathétique alors qu’il promettait en début de saison. Je crains que Robert Knepper devienne caster que dans des rôles classes appelés à devenir pathétique en saison 4 (le schéma se dessine avec prison break et heroes maintenant).
Le volume 6 démarre donc de suite. Les journalistes se pointent et Claire décide qu’elle en a marre de se cacher, impose son choix à tous les heroes et saute dans le vide depuis la grande roue pour montrer au monde qu’elle est une heroes. Mouais. Elle aurait pu se couper un doigt, ça aurait été plus parlant.
Mais ça a le mérite d’ouvrir une voie intéressante, celle des heroes connus de tous. A moins que les gens en doutent, pensant que c’est un tour de passe-passe. D’où l’intérêt de se couper un doigt plutôt. C’est plus difficile à ne pas croire un doigt qui repousse qu’un bras remis en place sous une veste dans un cirque.
C’est pour cela que j’aimerais une poursuite de Heroes. Pour voir enfin cette nouvelle donne. Pour voir les Heroes se la jouer X-Men. Et pour voir Sylar changer 43 fois de camp en une dizaine d’épisodes. Sans oublier les 2 pertes de pouvoirs annuelles d’Hiro. Et l’histoire d’amourette de l’année à s’ouvrir les veines de Claire. Ouais, je ne m’imagine plus une saison sans une dose de Heroes. Et puis si on me vire toutes les mauvaises séries, comment je vais nourir mon blog ? Non, je refuse de me mettre à Mad Men. Plutôt mourir ! Sauf si ils comprennent l’intérêt du cable et que Christina Hendricks passe son temps topless collée à une January Jones totalement nue. Là, je serais prêt à revoir ma position sur Mad Men.
Je suis généreux avec cet épisode final, parce qu’il est peut-être le dernier, parce qu’il est au dessus du reste de la saison et parce qu’il est meilleur que le final de la saison 3 (au moins, on voit l’affrontement final ce coup-ci). Mais il reste tout de même bien trop prévisible dans son déroulement. Tout se voyait venir dès l’épisode précédent, voir même celui d’avant pour certains points. A aucun moment, je n’ai été surpris. Mais malgré cela, l’ensemble reste fluide. Un peu mou pour un final explosif mais il se laisse regarder tranquillement. C’est mieux qu’au moins une bonne grosse douzaine d’épisodes de cette saison.