
Selon Me Neri, avocate de Google, on ne parle pas « d'un appel partiel, mais de la motivation du jugement dans son intégralité, c'est un appel sur le principe même du jugement qui a écarté l'application de l'exception de la courte citation, sous prétexte qu'il s'agit d'Internet et que cela serait fait de façon aléatoire ». Ce qui n'empêche pas les deux sociétés d'être entrées en pourparlers, et les discussions de continuer.
Hervé de la Martinière s'était montré très favorable à ce que sa maison puisse travailler avec Google : « Si c'était le cas, difficile de ne pas s'attendre à ce que l'édition européenne soit également dans le même cas. Mais je considère qu'il n'y a pas de raisons que l'on ne s'entende pas. Google est une entreprise efficace, avec qui on peut vendre des livres comme d'autres. » Cependant, il faut, pour ce faire, que la firme américaine respecte les règles du jeu.
Contactée par ActuaLitté, le groupe La Martinière nous explique que la décision de Google n'est pas étonnante, puisque la société avait exprimé son désir de faire appel peu après le verdict. D'autres rendez-vous, comme celui du 18 février sont attendus avec beaucoup d'attention.