C'est ce qu'estime la CGT. Les six ouvriers de l'usine Continental de Clairoix ont été condamnés à des amendes après le saccage de la sous-préfecture de Compiègne.
La CGT a estimé vendredi 5 février que, "même atténuées", les condamnations à des peines d'amende de six ouvriers de l'usine Continental de Clairoix (Oise) pour le saccage de la sous-préfecture de Compiègne en 2009, n'étaient "pas acceptables". Dans un communiqué, la centrale de Bernard Thibault note que les sanctions prononcées par la cour d'appel d'Amiens "sont en retrait par rapport à celles prononcées par le tribunal correctionnel"."Même atténuées (...), ces condamnations contre des salariés luttant pour l'emploi et l'avenir industriel ne sont pas acceptables pour la CGT". Parmi ceux-ci figure le responsable CGT de l'usine, Xavier Mathieu. Six ouvriers de l'usine Continental de Clairoix (Oise) ont été condamnés vendredi à des peines de 2.000 à 4.000 euros d'amende pour le saccage de la sous-préfecture de Compiègne en 2009, par la cour d'appel d'Amiens qui n'a prononcé aucune peine de prison.