Direction Générale des Impots (DGI) prête à recommencer
En dépit de l'effondrement du siège social (5 étages) de la Direction Générale des I mpôts (DGI) construit en1963 et la disparition d'une dizaine de cadres et d'employés, le premier étage qui logeait le services de la trésorerie, des ressources financières, des statistiques, celui d'arpentage, de fermage, les guichets de la BRH, la direction de la perception et le rez-de-chaussée qui abrite la direction du domaine, la section des archives sauvés de la catastrophe... laissent entrevoir une lueur d'espoir dans ce chaos installé à la faveur du séisme du 12janvier 2010.
Le bâtiment qui abrite le siège social de la Direction générale des impôts (DGI) s'est effondré durant le séisme du 12 janvier 2010. Le sinistre survenait alors que les cadres et le staff directorial de l'institution allaient se séparer après une réunion préparatoire pour l'organisation à Port-au-Prince, du 1er au 4 février, du séminaire du Centre de rencontres et d'études des dirigeants d'administration fiscale francophone (Credaf) sur les prix des transferts. Une quarantaine de participants venus d'Afrique, d'Europe, du Canada, de la France et du reste du monde devraient y prendre part. On a appris que ce séminaire a été finalement organisé à Paris du 8 au 12 février.
Entre- temps, l'Unité de gestion et de contrôle fiscal (UGCF) a repris ses opérations à l'étage de l'office de la DGI à Pétion-Ville depuis le mercredi 3 février 2010. Quelque 8 millions de gourdes ont été collectées durant la première journée de travail de cette instance de l'Etat en charge des dossiers fiscaux des grands contribuables. Des chèques pour la plupart remis le 12 janvier en fin de journée ont été encaissés. Actuellement, le directeur général adjoint et le staff directorial de l'institution y élisent domicile.
Ni le premier étage qui logeait entre autres les service de la trésorerie, des ressources financières, des statistiques, d'arpentage, de fermage, d'accueil et d'assistance au contribuable (sorte de guichet unique), la section de secrétariat général, les guichets de la BRH, la direction de la perception... ni le rez-de-chaussée qui abrite la direction du domaine, la section des archives (dossier des passifs), celle des recouvrements, la gestion des comptes n'ont pas subi de dommages directs suite à l'écroulement du bâtiment construit en1963 et qui avait subi des modifications notamment de 1982 à 1986. Ensuite des parties plus ou moins importantes que d'autres ont été rattachées au bâtiment principal.
Le système informatique «Tax Solutions» de l'UGCF peut fonctionner normalement parce qu'il ne dépendait pas du bureau central de la rue des Casernes. Les impôts de masse comme les droits de passeport (renouvellement), les permis de conduire, la matricule fiscale peuvent à présent être payés dans les agences locales des impôts (ALI) de Pétion-Ville, de Carrefour et de Croix-des-Bouquets, selon les premières informations fournies par François Sérant, chef du service de communication de la DGI.Trois directions départementales de la province de la DGI ont été durement frappées par le séisme du 12 janvier 2010, celles de Miragoâne, de Petit-Goâve et de Jacmel.
L'UGCF a collecté du 1er au 12 janvier 130 millions de gourdes, 126 millions pour les impôts d'État et 4 millions pour les collectivités territoriales. En temps normal, elle collecte mensuellement environ 800 millions de gourdes, soit 70% du montant total collecté par la DGI. Depuis octobre 2009, la tendance de collecte était d'un milliard de gourdes par mois pour la DGI. Le Nouvelliste a appris que les archives, les registres d'hypothèque et des titres de propriété sont restés intacts. La partie inférieure du bâtiment qui abritait ces services na pas subi directement les effets du cataclysme du 12 janvier.
Pourtant, plus d'une dizaine d'employés et de cadres de la Direction générale des impôts dont le directeur général, Jean Frantz Richard, le coordonnateur à la direction générale, Jean-Baptiste Télémaque, le directeur des Opérations, Murray Lustin Jr, le directeur de l'unité de contrôle, Fénol Dureau, celui de l'Unité informatique, le no 3 de l'Unité informatique, ing Litz Rudolph Elie, le conseiller technique, Dorsainvil Cupidon, Mme Danielle Adras... ont péri le jour du drame.
Dieudonné Joachim[email protected]