L’Agence de l’efficacité énergétique a été créée par le gouvernement du Québec en 2006. La loi l’autorise à confisquer l’argent des distributeurs d’énergie pour financer des projets écolos, politiquement rentables, mais d’une utilité souvent douteuse.
Exemple : des programmes d'économie d'énergie sont exécutés par des groupes tels Vivre en ville à Québec, par Option consommateurs à Montréal ou l'Association d'économie familiale à Joliette. Selon nos sources, un programme coûte 400 $ par logement, mais génère des économies «minimes» et insatisfaisantes pour les locataires. Lors de la remise en question, les groupes sociaux ont crié au loup. Opportuniste, le PQ a donc réclamé le statu quo. Un fonctionnaire nous a signalé : «Il faut que ça se sache que ça n'a pas d'allure, ça va finir par nous aider.» (Source : Canoe)L’Agence, tel un parasite qui se nourrit de son hôte, grossit sans trop se soucier des dommages qu’elle cause. Ainsi, son budget, si personne ne met le holà à ses ambitions, passera de 43 millions $ en 2008-2009 à 98,8 millions en 2010-2011, 130 % d’augmentation en deux ans! À ce rythme, le budget de l’Agence atteindra un milliard en 2014-2015.
La loi, par l’entremise de l’Agence, permet au gouvernement de subventionner les adeptes de la nouvelle religion écolo. L’Agence redistribue les fonds amassés aux groupes les plus méritants, c’est-à-dire ceux qui servent le mieux la popularité du PLQ. Par contre, comme par magie, cette aide n’a pas à être comptabilisée dans la catégorie « subvention ».
Les entreprises qui paient la note – Hydro-Québec, Gaz Métro, les distributeurs d’essence – sont victime de « taxage ». Le « bully » est le gouvernement, mais cela ne change rien au fait que c’est du « taxage ».
Ces entreprises sont pourtant mieux placées que l’Agence pour proposer et gérer des projets d’économie d’énergie utiles et rentables.
C’est un exemple type de l’interventionnisme nuisible du gouvernement.