Ras les pâquerettes

Par Arielle


Réfléchissons par la pensée

D’un narcisse qui se reflète,

Coquet comme une violette,

Maquillé comme un bleuet.

Les jeunets de l’adolescence

Se parfument de roses,

Les hortensia se prénomment Hortense,

Le jeune Olivier ose.

Le lys se tisse

Sur le blason du roy,

La véronique se mire,

Assistée de Pétunia.

Sur la table en érable,

Jonchent quelques brindilles,

Chatouillant les jonquilles,

Nous inspirant quelques fables.

Marguerite ouvre tout grand ses iris,

Tant bien que ses écoutilles.

L’heure n’est plus à la complainte

De miss Jacinthe.