Un extrait de "La meute" ( critique à l'égard de la Suisse) aurait mis le feu aux poudres et a précipité l'identité de numérique de Yann Moix aux oubliettes du géant social américain, Facebook. Et Yann Moix se défend, s'énerve et publie une réponse dans la règle du jeu : " La société Facebook a décidé de supprimer mon compte, ma page. Sur cette page, il y avait des articles sur Kafka, sur Proust, sur Gombrowicz et sur Miles Davis, sur Stravinsky et sur Sollers. Il y avait des propos polémiques car je suis polémiste. Il y avait des propos sur Polanski car je suis polanskiste. Il y avait une part de moi, de mon univers. Tout ça, ainsi que mes 3 300 amis, a disparu : non seulement c’est ignoble pour mes 3 300 amis, qui ne peuvent plus communiquer avec moi, mais c’est ignoble tout court."
De plus, de nombreux groupes Facebook se seraient formés à l'encontre de Yann Moix. Nous passerons ici sous silence les noms tant ils manquent de délicatesse. Aujourd'hui le groupe " Yann Moix, la Suisse t'...." compte plus de 10 300 membres contre 5800 la semaine dernière. Le nombre des anti-Moix ne cesse d'augmenter dans les "groupes sociaux" de Facebook. De son côté, l'auteur exige un rétablissement de sa page et menace de saisir ses avocats. Cependant, la mise au ban de Yann Moix pose la question du rôle de facebook : un réseau social où l'on entretient et l'on peaufine un environnement social et numérique autant qu'une tribune de lynchage qui laisse s'exprimer les émotions peu courtoises d'un côté comme de l'autre. Le Ministre de la Culture, Frédéric Mitterand, interrogé à ce sujet par nos confrères du Matin, lors de sa venue en Suisse, a botté en touche en disant que "Les propos de Yann Moix n'engagent que lui. Mais ce n'est pas grave..." Force est de constater tout de même que ce tohu-bohu numérique assure une jolie publicité à Yann Moix pour la sortie prochaine de son ouvrage. BSCNEWS.FR Suivez l'actualité culturelle avec le BSCNEWS.FR sur Facebook et Twitter