La démocratie costaricaine se porte bien : portée par une économie moins mauvaise que dans le reste de l'Amérique du Sud, Laura Chincilla, 50 ans, a été élue à la présidence de la république, première femme à ce poste.
Bien que le parti de libération nationale de la présidente élue soit membre de l'Internationale Socialiste, cette dernière n'entend pas remettre en cause la liberté économique dans le pays, au contraire. Elle s'est engagée à poursuivre la politique de développement des accords de libre-échange et la libéralisation de l'électricité ou des télécommunications.
59e au niveau international sur l'Index of Economic Freedom, le pays a cependant encore de nombreux progrès à faire en matière de liberté économique. Le score du candidat du Movimento Libertario (libertarien), Otto Guevara, qui dépasse les 20%, sera peut-être une incitation au progrès de cette liberté économique, en particulier pour la protection des droits de propriété et la lutte contre la corruption.
Comme candidat à la présidence de la république du Movimiento Libertario, Guevara avait obtenu 1,7% des voix en 2002 puis 8,4% en 2006, le meilleur résultat électoral d'un candidat libertarien à la présidence d'un État alors. C'est un nouveau record, dans cette démocratie modèle. Cependant, certains libertariens estiment que le Movimento Libertario est davantage libéral ou minarchiste qu'anarcho-capitaliste.
Parmi les mesures préconisées par le Movimiento Libertario, figure la suppression de tous les monopoles publics, la mise en place d'une flat tax, un libre-échange intégral, la liberté monétaire, les chèques éducation, le respect de la propriété privée, le principe de subsidiarité respecté, etc.
Image libre de droits, réalisée par Moiso Araya