Chips à gauche, bol de sauce à droite, les fesses bien calées dans le canapé, bière ouvertes sur la table: hier avec mes copains c’était soirée Superbowl (championnat de football américain), comme pour 100 millions de personnes dans le pays. Plus d’un tiers de la population américaine a suivi la finale de la coupe de football américain hier!
Bon alors je comprends toujours rien à leur jeu (il y a une histoire de ballon et de lignes). Tout le plaisir vient de regarder les joueurs trottiner dans leur combinaison improbables, leurs fessiers avantageusement serrées dans des pantalons moulants dorés assortis à leurs épaulettes. Donc pendant trois plombes ils courent et ils se rentrent dedans, l’arbitre dit quelque chose, il y a des chiffres, les gens crient et pleurent et c’est fabuleux.
Cette année, ce sont les Saints de la Nouvelle Orléans qui ont gagné. Gros plan sur le quaterback (le capitaine de l’équipe) qui pleurait de joie avec son petit garçon dans les bras. Ils ont tous bien remercié Dieu et dit que c’était leur destin, pis tout le monde a trouvé que c’était drôlement émouvant, cinq ans après l’ouragan Katrina tout ça.
Comme le jeu s’arrête toutes les trois minutes, c’est nickel pour diffuser des publicités pendant les innombrables pauses.
D’ailleurs le Superbowl est aussi connu pour ça: une compétition de publicités. Diffuser une publicité coûte tellement cher à l’annonceur (plusieurs millions de dollars pour 30 secondes de diffusion) qu’ils ne choisissent que les meilleures (ou les plus sûres, d’où beaucoup de spots avec des stars, des bébés et des animaux (encore mieux, des bébés animaux!)