Car évidemment, c'est pour protester contre le prix agressif et suicidaire pour les éditeurs que les auteurs de SF ont décidé de supprimer ces liens d'achat, qui les rémunèrent, en partie et mal, mais surtout apporte plus encore de trafic chez Amazon.
Au cours d'une conférence, Bob Livolsi, fondateur de Books On Board, évoquait même « le comportement prédateur d'Amazon », concernant la vente d'ebooks, réclamant à la Federal Trade Commission de jeter un oeil sur des pratiques plus qu'anticoncurrentielles.
Évidemment, après que l'accord a été annoncé entre MacMillan et le cybermarchand, les liens commerciaux sont évidemment réapparus. Désormais, on parle d'un modèle d'agence, qui fixera le prix des livres numériques entre 12,99 $ et 14,99 $. La sanglante bataille n'aura finalement peut-être pas fait de morts et le marché américain se sera régulé de lui-même après plusieurs mois de vives tensions, sans l'intervention d'une législation.
Reste à savoir si cette tarification est rationnelle. Pour Steven Jobs, cela reste encore à démontrer, nombre d'éditeurs n'ayant aucune « expérience réelle de la tarification au détail », pour des livres numériques vendus en ligne.