La déforestation des pays tropicaux a atteint un point de non-retour selon une récente étude de scientifiques américains.
A l’origine de cette déforestation dans les pays tropicaux : l’Homme. Deux de ses activités, l’agriculture et le développement urbain sont les principales causes de disparition des forêts tropicales.
Cette étude publiée dans Nature Geoscience met à mal une idée reçue selon laquelle la réduction des populations des zones rurales seraient le principal moyen de lutte contre la déforestation.
Pour Ruth DeFries de l’Université de Columbia (New York), ce ne sont pas les populations rurales qui contribuent à la déforestation mais les populations urbaines qui – parce qu’elles ont un niveau de vie plus élevé – consomment plus de produits agricoles. Or la solution de facilité adoptée par de nombreux exploitants pour augmenter leurs surfaces agricoles est tout simplement d’empiéter sur la forêt.
41 pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’Asie sont concernés par le phénomène. Dans les décennies à venir la quasi-totalité de la croissance démographique se produira en ville plutôt qu’à la campagne, ce qui va pousser la demande en produits agricoles à la hausse et donc provoquer de nouvelles déforestations, engageant ainsi un cercle vicieux …