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Prêts hypothécaires : conseils avant de s’engager

Publié le 07 février 2010 par Nicolas Koenig

A première vue, un prêt hypothécaire est une bonne affaire, souvent accepté avec facilité par les banques quand il s’agit d’immobilier : le prêteur peut faire procéder à la vente du bien en cas d’insolvabilité du souscripteur. Et effectivement, oui, cela peut être une bonne affaire. Mais cela peut également être à double tranchant. Voire triple. Voire quadruple. Alors, à quoi faut-il faire attention avant de s’engager dans la signature d’un prêt hypothécaire ?

  • Première règle, valable d’ailleurs pour tous les types de prêts : faites jouer la concurrence. Comparez les taux proposés par les autres organismes, retournez les voir deux voire trois fois avec de nouveaux chiffrages concurrents pour faire jouer les taux en votre faveur.
  • Déterminez avec exactitude vos mensualités en fonction de vos possibilités de remboursement, comme vous le feriez pour un prêt classique.
  • Du point précédent découle bien sûr le suivant : choisissez une durée aussi courte que possible. Le risque lié à un prêt hypothécaire est souvent plus élevé qu’un prêt classique ; tentez-donc de réduire au maximum ce risque en diminuant les années du prêt, même si cela signifie des mensualités plus élevées.
  • Prenez conseil après d’un avocat indépendant ou d’un conseillé en prêts hypothécaires afin d’éviter les pièges. Au coeur de l’actualité en ce moment, les victimes d’Appolonia dénoncent de nombreuses pratiques à la limite de la légalité. Vous voulez absolument éviter de vous retrouver comme ce praticien, obligé de rouvrir un cabinet dentaire à 70 ans pour subvenir à ses besoins, ruiné.
  • Il existe plusieurs formules de prêts hypothécaires, donc le prêt hypothécaire rechargeable (permet d’étendre la garantie de l’hypothèque à d’autres crédits) et le prêt viager hypothécaire (permet de tirer de son patrimoine un capital qui sera remboursé avec les intérêts, en une fois au moment du décès de l’emprunteur).
  • Pensez aux différentes alternatives, dont le prêt cautionné. Ce dernier demande des procédures moins complexes, et vous évite les frais liés à l’inscription, à la taxe de publicité et à la mainlevée en cas de sortie. Au lieu d’hypothéquer votre bien en cas d’insolvabilité, c’est une société de cautionnement qui se porte garante auprès du prêteur : c’est un énorme avantage, puisque votre bien immobilier n’est à ce moment là jamais mis en jeu.

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