Pour assouplir la perplexité ambiante, précisons que le projet de publication de livres numériques est financé par Microsoft, membre de l'Open Book Alliance... aux côtés d'Amazon. Lynne Brindley, directrice générale de la BL estime que cette décision est une révolution dans l'accès mondial aux ressources de la bibliothèque. En effet, pour l'heure, environ 35 à 40 % des ouvrages du XIXe siècle n'est pas encore disponible en version numérique, alors proposer déjà ces 65.000 ouvrages représente bien une avancée.
Le recul difficile à saisir, c'est de privilégier le Kindle et donc un format fermé. Mais les détails manquent encore - après tout, on peut espérer que ce soit juste un effet d'annonce que de citer le Kindle...
Depuis trois ans, Microsoft et la British Library collaborent à la numérisation des livres. Cependant, si l'établissement perçoit 100 millions £ sous la forme d'une subvention gouvernementale annuelle, il a refusé de divulguer la somme payée à Microsoft pour assurer ce service. Pour ce que l'on en sait, on parle « d'un montant très généreux ».
Les ebooks seront téléchargeables gratuitement depuis le site de la British Library, mais la date de diffusion n'a pas encore été donnée.