Quand la justice espagnole se fout de la gueule du monde (suite)

Publié le 08 février 2010 par Jeanpaulbrouchon

Le 17 décembre dernier, évoquant les suites de l’affaire Puerto, j’avais évoqué le laxisme coupable dont faisait preuve la justice espagnole en protégeant Valverde plus que de raison alors que le Comité olympique italien avait établi la preuve que le coureur espagnol avait triché. Cette fois l’affaire est bel et bien enterrée. Circulez, aurait dit Coluche, il n’y a rien à voir.

La cour suprême de la justice espagnole, vient en effet de rejeter l’appel que le CONI (Comité olympique italien) avait formulé contre la décision du juge Serrano, magistrat chargé de l’instruction de l’affaire Puerto, qui au terme de ses investigations (?) avait conclu à l’incompétence du CONI pour traiter le cas Valverde.

La cour suprême espagnole conforte de plus le juge Serrano dans ses prérogatives. Il est le seul à pouvoir étendre le dossier au plan international. Autrement dit, pour la justice espagnole, le dossier est clos. Même le Tribunal Arbitral du Sport qui dépend du Comité Olympique International ne peut selon les attendus de la décision espagnole prendre une sanction contre Valverde.

Ajoutons tout de même que le sponsor français de Valverde, la Caisse d’Epargne, se retire à la fin de la présente saison du cyclisme. De leur côté les organisateurs du Tour de Murcie (3 au 7 mars) par mesure de représailles ont décidé de n’accepter à leur épreuve aucune équipe italienne. En revanche, ils attendent avec fébrilité la venue de Lance Armstrong...

Jean-Paul