Les médecins en France procèdent en moyenne à 200 000 interruptions volontaires de grossesse. Pourtant, la contraception est largement répandue, et à la disposition de tout un chacun.
L’IGAS, Inspection Générale des Affaires Sociales vient de publier un rapport sur l’éducation sexuelle, où elle pointe du doigt de nombreuses insuffisances.
Deux tiers des filles scolarisées en classe de troisième, donc âgées de 13 à 16 ans, « pensent qu’il n’est pas possible de tomber enceinte lors du premier rapport sexuel ».
Plus généralement, il semblerait que la loi qui, par plusieurs textes, rend obligatoire l’éducation à la sexualité, ne soit pas respectée.
On devrait regarder un peu en arrière, vers les années 50, et réintroduire dans l’enseignement des cours d’ « hygiène », adaptés à chaque tranche d’âge, où seraient enseignés les principes de base en matière d’hygiène et de propreté, mais aussi de sexualité, de tabagisme, de drogue, d’alcoolisme.
Le respect du corps, du sien et de celui des autres, la diététique, l’écologie, autant de problématiques qui ne sont pas abordées suffisamment dans le cursus scolaire actuel.
Cet enseignement pourrait être dispensé par des intervenants extérieurs comme par des enseignants, son contenu étant très variable et adaptable en fonction des âges des élèves, collégiens ou lycéens qui, tous, auraient besoin de cette information plus qu’enseignement.
Il ne faut pas bien évidemment que cette éducation soit trop scolaire, mais il faut éviter aussi que ces sessions soient trop récréatives. Elles doivent utiliser à plein les technologies actuelles, être très participatives et marquer les jeunes pour qu’ils gardent toujours à l’esprit ces problématiques.