[je viens d’inventer ce mot, inutile de faire une recherche Google ;)]
Le truc complètement dingue,c’est que les vertus thérapeutiques de ces fards étaient dus à un composant aujourd’hui très décrié…… le plomb !!!
Le maquillage égyptien était en effet constitué de mélanges de galène noire (sulfure de plomb) et de substances blanches naturelles ou synthétisées à partir (entre autres) de sels de plomb. Les chimistes de l’époque connaissaient parfaitement le pouvoir anti-infectieux du plomb. Son rôle dans le soin des yeux avait même été couché sur papier par des médecins grecs et romains quelques centenaires plus tard.
Et aujourd’hui…
L’effet de très faibles quantités de plomb sur les cellules cutanées a été évalué scientifiquement par des chimistes du CNRS, de l'UPMC et de l'ENS Paris, en collaboration avec le C2RMF.
> A doses infinitésimales, le plomb ne tue pas la cellule. Il induit la production de monoxyde d'azote, molécule connue pour activer le système immunitaire. Appliquer des fards à base de plomb pouvait donc déclencher un mécanisme de défense qui, en cas d'infection oculaire, limitait la prolifération des bactéries.
Trop forts ces Egyptiens, non ?
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PS1 : si vous souhaitez en savoir plus sur l’histoire des cosmétiques, je vous conseille l
e blog ultra-instructif-sans-prise-de-tête Pure Beauté, rubrique Histoire des Cosmétiques.PS2 : merci à Arnaud, Egyptologue, pour l’info.
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