La victoire acquise sur les terres écossaises (18-9) ne reflète pas vraiment la physionomie du match et notamment la domination du pack tricolore.
En s'imposant à l'extérieur, le XV de France réalise la belle opération du weekend où aucune équipe n'a réellement impressionnée, que ce soit les Irlandais face à l'Italie (29-11) ou l'Angleterre face au Pays de Galles (30-17).
Les avants une valeur sûre
S'il y a bien une continuité de performance dans un compartiment du jeu c'est près des avants qu'on peut le trouver. Une nouvelle fois, la melée française a servi de rampe de lancement aux attaques tant sa maîtrise était flagrante. Les Servat, Domingo et Mas puis Swarzeski et Ducalcon ont marqué les écossais au fer rouge.
Trop de cafouillage dans les instants cruciaux
La charnière mais également les ailiers n'ont pas su profiter des ballons bonifiés par les avants. Trop de fautes de mains, de passes imprécises ou de ballons rendus ont du irrités les sélectionneurs qui annonçaient un jeu plus ambitieux.
Sur le déroulement du match, la France aurait du enquiller 2 ou 3 essais supplémentaires.
Malheureusement ça n'a pas bien commencé pour les français qui perdait Aurélien Rougerie dès la 4e minute après s'être sacrifier 2 fois pour l'équipe.
Dès lors, la France subit le jeu en mouvement des écossais, qui n'usurpent pas leur surnom de néo-zélandais du nord.
Quasiment sans occasions, la France remet son destin entre les mains du surpuissant et revanchard Mathieu Bastareaud, qui plante 2 essais, les seuls du match.
Dès lors la France déroule mais sans arriver à concrétiser sa domination, se remettant à la botte de Morgan Parra.
Si la France n'a pas réalisé un match euphorique, elle a fait ce qu'on attendait d'elle : ramener la victoire de Murrayfield.
Le staff et les joueurs vont très rapidement se replonger dans le travail avant de recevoir un tout autre adversaire la semaine prochaine, l'Irlande tenante du titre sur un Grand Chelem.
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