Premières images du film : la mère marche dans un champ en dansant sur l'air de la bande son, en invoquant je ne sais qui , avec ses mains en l'air ; il semble qu'elle ait des pouvoirs ; dans le film on apprend qu'elle s'adonne à l'acupuncture. Elle est indispensable à son fils Do-joon qui est mentalement retardé , il vit dans une grande promiscuité avec sa mère , il dort lové sur le même lit qu'elle , il a 27 ans Do-joon est le suspect n° 1 lors du crime d'une jeune fille .Pour la police cela ne fait aucun doute, il est emprisonné. Sa mère ne croit pas à sa culpabilité et va tout faire pour qu'il sorte de prison. Avec une belle énergie ,elle entreprend sa propre enquête. On retrouve le portable de la fille, un "portable pervers" avec toutes les photos des amants de passage . On y reconnaît un vieux ferrailleur . La mère se présente à lui avec un faux motif et met le feu à la maison. dans les cendres, le fils sorti de prison, retrouve la boîte à aiguilles d'acupuncture de la mère et la lui rapporte , effaçant ainsi toutes traces ... Images finales : la mère part en voyage organisé, elle chantonne et esquisse de ses mains une danse qui semble rituelle , comme au début .
J'avais vu les deux premiers films de ce réalisateur , "The Host" et "Memories of murder". Il y a ici une même atmosphère entre culpabilité et pouvoir , la mère incarnant ce pouvoir. Cela m'a assez plu ...