dimanche 07 février 2010
C'est le premier long métrage de Bergman et on retrouve déjà tous les thèmes qu'il va développer tout au long de son oeuvre : les rapports humains, l'incommunicabilité. C'est l'histoire d'une adolescente partagée entre sa mère naturelle et sa mère adoptive (ou plutôt celle qui l'a élevée) et qui cherche un sens à son existence. Chacun entretient un lien de dépendance avec un des membres du quartet (la mère, sa fille, l'amant de sa mère, la mère adoptive). Les scènes de "crise" finales sont très belles, renforcées par les bruits du théâtre alentour en contrepoint de l'action principale. En revanche, les toutes dernières scènes sont assez étranges. Mais surtout, on ne voit pas la pression monter progressivement comme c'est le cas dans d'autres de Bergman comme "Cris et chuchotements".