« Amalgamite aigüe » La leçon philosophique de Hubbes-le télescope des trous noirs.

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Nous sommes dirigés à 95 % par des «  petits » qui n’assument pas le fait qu’on ne connaisse que 5%  des phénomènes et qui se prennent pour des cadors.
Cet édito est dédié à Janine Enlart qui ne croit pas à la fécondité de l’inconscient,  à Alain Prochiantz qui perd 40% d’espérance de vie d’un coup, et à Benjamin Sisqueille qui a horreur des amalgames. Il aurait évidemment amusé notre petit camarade Jean-Hugues.

Loin des préoccupations quotidiennes des hommes happés par une lutte pour la survie quotidienne, nous nous proposons de regarder notre destin à travers les lunettes d’Hubble, premier télescope spatial qui fête ses vingt ans.
Ce télescope, pour certains, est une invention aussi importante que la lunette astronomique de Galilée.
Il a permis d’observer les plus anciennes galaxies datant de 13 milliards d’années soit à peine 600 à 800 millions d’années après la naissance supposée de l’univers.
Pour la petite histoire, le premier miroir télescopique chargé de scruter le fond de l’univers était mal conçu, suite à une impossibilité de certains techniciens de se faire entendre au milieu de la bureaucratie militaire. Il a été réparé grâce à des acrobaties spatiales qui nous font juste dire que si l’homme consacrait le dixième de cette énergie à traiter les cas douloureux de la planète, on serait plus nombreux à siroter notre verre en contemplant la beauté de l’univers.

Le télescope a permis, en plus de l’âge de l’univers, d’apporter la preuve irréfutable des trous noirs qui composent 95 % de l’univers et dont on se sait rien (à l’autre bout de l’échelle on a un phénomène analogue dans l’ADN avec des séquences qui pour les biologistes ne contiennent pas d’information ). Donc par analogie facile on peut raisonnablement estimer que  nous sommes ignorants à 95 %, ce que le célèbre mathématicien Goëdel avait prouvé dans les années 1930, mais qui n’est pas encore arrivé à l’oreille d’un quelconque de nos dirigeants. (Soyons honnêtes, lorsque Jospin avait eu le courage de dire qu’il ne pouvait sans doute pas faire grand chose pour sauver l’usine Lu, il s’est fait lapider intellectuellement.)

La matière noire se distribue de façon non uniforme, de même que nos neurones. On pense que cette matière noire organise le mouvement des systèmes, des galaxies. On s’est aussi aperçu que la vitesse d’expansion de l’univers s’était accélérée. Ce phénomène étant du à une « énergie sombre » dont on ignore tout.
On a pu observer des collisions de galaxies . Et là, mauvaise nouvelle, on apprend que la galaxie Andromède va bouffer notre galaxie dans 3 milliards d’années, soit deux milliards d’années avant la fin programmée de notre système solaire.

Toute cette recherche n’a strictement rien à voir avec la mise au point de l’EC-135, hélicoptère silencieux qui voit une plaque de voiture à 800m dans la nuit, et détecte les voyous.

Ni d’ailleurs avec les progrès de l’eugénisme visibles un peu partout sur Internet.

Ni d’ailleurs avec la construction de maisons trop fragiles sur les failles sismiques connues.

Mais quand même, quand même, n’y aurait-il pas au fond de toute cette matière blanche déployée, quelque chose à saisir sur le désespoir humain ?

Alors nous proposons la mesure suivante : on fait une pause de dix ans, une plaisanterie à l’échelle cosmique, et, on met tous ces cerveaux à se pencher sur quelques questions simples :

Qu’est ce qui fait qu’on s’ énerve inutilement ?

Qu’est-ce qui fait qu’on attache de l’importance à des choses qui n’en ont pas beaucoup.
Pourquoi n’arrivons-nous pas à vivre paisiblement en acceptant les colossales différences  qui nous séparent?

Voici quelques liens pour vous ravir les yeux

http://atunivers.free.fr/5000lys/nebuleuses/m16m17.html

http://atunivers.free.fr/5000lys/nebuleuses/img_neb/m16hubble1.jpg

http://www.futura-sciences.com/galerie_photos/showgallery.php/cat/566

http://www.lemonde.fr/planete/portfolio/2009/09/10/hubble-envoie-des-nouvelles-images-du-cosmos_1238309_3244.html

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Commentaire(s)

Le silence des espaces infinis m'effraie, mais le babil de nos petites sociétés me rassure.

Voilà un amalgame connu entre deux pensées, celle de Pascal et de Paul valéry.

L’amalgame est une notion d’alchimie.

Bien ton édito pour une fois, à part le dérapage sur Jospin et Lu ??.. ? Encore un amalgame. Laisse les imbéciles et leur pouvoir "sur" crever dans leur connerie.

Sinon c’est bien ce que je dis, à qui s’adresse cet édito sinon à un petit cercle qui babille, on dirait des bébés dans un parc.

Mais on se marre ben. Faudrait voir à sortir des cercles.

Benjamin S.