voilà c’est simple dit-il en souriant
constelle le blanc
anime-le prends-lui son silence livide
et offre-le à lire
tu comprends le plus petit de l’univers toi
chante enfin chante
et ta peau rajeunie verte de l’hiver
qu’elle se donne
pour le texte que chaque pore soit syllabe
consolante
accorde ton absence à cet artisanat
harmonise petit
tu verras les fleurs enfin monter les accords
fais-les sonner
ces cordes qu’on fait vibrer tu sais suraigües
fais-les grincer
ah oui n’aie pas peur de la fausse note
cultive-la
au bout d’un orbe de la terre ce sera toi
ne redoute rien
et si tu veux rester dans l’entre deux surtout
cache-toi