Une lecture pas DU TOUT en retard, puisque ça fait juste un an que je l'ai emprunté à ma sœur...
Je me demande si cela a été aussi difficile pour J.K. Rowling que pour nous de se faire à l'idée que son personnage n'apparaîtrait plus dans ses romans. En tout cas, Tales of Beedle the Bard reprend le même univers et fourmille de références aux personnages. Ces cinq contes, classiques pour les enfants sorciers autant que les contes de Perrault ou des frères Grimm pour nous autres Moldus, ont été traduits des runes anciennes par une certaine Hermione Granger.
Chaque conte est également commmenté par Albus Dumbledore (non, ne trépignez pas de joie, il n'a pas ressuscité, on a simplement retrouvé ces notes dans ses affaires à Poudlard...), qui nous explique comment le conte a été adopté dans le monde sorcier, quels étaient ses détracteurs... Pas forcément la partie la plus utile du livre, mais divertissant, ne serait-ce que pour le plaisir de retrouver notre directeur préféré !
Intéressant exercice que celui de se plier aux règles du conte, et J.K. Rowling s'en acquitte parfaitement. C'est un vrai recueil de contes, à la différence près que la magie y est très présente. J'ai retrouvé à la lecture des émotions comparables, même si pas aussi fortes, à celles que j'ai éprouvé, enfant, en lisant ou en écoutant mes premiers contes. Peut-être que je devrais en lire plus souvent ? C'est un genre que j'apprécie beaucoup !
Finalement, lire Tales of Beedle the Bard, ce n'est pas décevant, c'est juste aussi frustrant que de manger un biscuit pour diabétique quand on voudrait un gros gâteau au chocolat. Harry Potter n'est plus, je n'ai pas encore vraiment fait mon deuil.
Ceci marque mon entrée en douceur dans le challenge Lire en VO de Bladelor... 1/12, un bon départ !