Hier soir avait lieu une soirée étudiante, la Pink Party, organisée par différents BDE, dont le notre. Cette donnée du problème induit un certain nombre de petites contraintes.
Tout d'abord le fait d'être là plusieurs heures avant le début de la soirée, histoire de gonfler des ballons, accrocher des affiches, préparer des vestiaires, une infirmerie... Le tout en faisant travailler considérablement nos muscles.
Durant la soirée, le point le plus difficile est de ne pas perturber le planning. Comme de bien entendu, celui-ci n'a tenu que de 22 h à 2 h du matin, l'alcool n'aidant pas les membres de l'équipe à tenir debout entre les vestiaires. Quoi que... même sans alcool, ça n'aurait pas tenu.
Vendre les tickets boissons était la chose la plus simple. On pourrait penser que compter des billets de cinq était plus compliqué que vérifier les tickets d'entrée. Erreur! Un faux billet de 10€, ça se refourgue, un faux ticket d'entrée, là tu dois virer la personne. Oui, la Pink Party fut l'objet d'un trafic de faux billets, les étudiants, mieux organisés qu'Al Capone.
L'infirmerie, par contre, faut gérer. Des lits de camp, des bassines, des couvertures de survie, de l'alcool de menthe, du sérum phy, on dit merci au gentil élève-secouriste qui a pensé à la trousse de secours. Et voila comment on se retrouve à passer son lendemain d'anniversaire à tenir les cheveux de filles plus très fraîches, pendant que d'autres consolent les ruptures qui ont lieu à l'étage du dessus.
Mais le pire, ce qui demande le plus de courage et de sang froid, c'est le vestiaire...
Lo, suspense