L'histoire est empreinte de nostalgie et d'une certaine tristesse. Elle m'a touchée, bien entendu et je n'ai pas été insensible au charme des mots de Claudel. Peut-être était-ce trop tôt (après La Place de Annie Ernaux) pour un portrait comme celui-ci (en l'occurence du grand-père du narrateur). Bien qu'ils ne sont pas comparables tous les deux, ça reste sur le même thème et j'avais tout simplement envie de lire autre chose.
Je m'attendais à du festif; des tasses, des verres qui s'entrechoquent dans la rumeur joyeuse des commérages de village du Café de l'Excelsior. Je l'ai plutôt refermé avec le coeur gros, triste à la fois pour le petit garçon et pour le grand-père et frustrée contre les fonctionnaires stupides qui ne comprennent rien au bon sens. 3/5