Un autre titre (envoyé par Joelle: merci!) que je voulais lire depuis pas mal longtemps. Et, je ne sais pas si c'est parce que je l'ai lu trop vite (et qu'il fallait déguster?) mais ce ne fut pas le coup de coeur que j'attendais.
L'histoire est empreinte de nostalgie et d'une certaine tristesse. Elle m'a touchée, bien entendu et je n'ai pas été insensible au charme des mots de Claudel. Peut-être était-ce trop tôt (après La Place de Annie Ernaux) pour un portrait comme celui-ci (en l'occurence du grand-père du narrateur). Bien qu'ils ne sont pas comparables tous les deux, ça reste sur le même thème et j'avais tout simplement envie de lire autre chose.
Je m'attendais à du festif; des tasses, des verres qui s'entrechoquent dans la rumeur joyeuse des commérages de village du Café de l'Excelsior. Je l'ai plutôt refermé avec le coeur gros, triste à la fois pour le petit garçon et pour le grand-père et frustrée contre les fonctionnaires stupides qui ne comprennent rien au bon sens. 3/5