Bye-Bye Barbary Lane devait être le dernier épisode des Chroniques de San Francisco du génial Armistead Maupin. Ces 6èmes chroniques ne sont heureusement pas les dernières puisque « Michael Tolliver est vivant » a suivi et conclu provisoirement (?) cette incroyable saga.
Je ne peux que conseiller à qui est fasciné par la liberté qui régnait dans les années 70/80 à San Francisco et par l’ouverture d’esprit de cette cité, de lire et relire les Chroniques de San Francisco. Cet épisode m’a beaucoup touché avec un Michael gérant au jour le jour sa séropositivité. J’ai retrouvé toutes les angoisses, tous les problèmes que j’ai connus dans les années 90 avec ma propre séropositivité. Ce livre m’a rappelé la vie d’enfer que j’ai vécu, comme tant de séropos, avec l’AZT qu’il fallait prendre toutes les 4 heures avec son lot de nuits blanches. (J'en ai aussi parlé dans mon livre "Virus de vie"). A part cela, cet épisode sonne le glas de la belle histoire de l’immeuble de Barbary Lane tenu par la touchante Mme Madrigal. On avait fini par croire que la vie était un long fleuve tranquille dans cette belle maison. L’auteur en a décidé autrement et tous nos héros vivent désormais leur propre destin…