Après ce que suggérait Björk, ça se confirme, l’Amour fait mal.
Avant David Hamilton et Francis Lai, et leur film érotico-fadasse, Les Chansons de Bilitis est une oeuvre sophistiquée de Pierre Louÿs : il a inventé le personnage de Bilitis, une poétesse grecque vivant sur l’île de Lesbos au VIème siècle avant J. C. et a prétendu n’avoir fait que traduire ses poèmes. La supercherie littéraire marcha quelques temps…
Ici, voici un des douze poèmes mis en musique par son ami Claude Debussy, L’eau Pure du Bassin, avec flûtes, harpes et célesta, à la fin du XIXème siècle.
La récitante est Irène Jacob. Disque chez Harmonia Mundi.
Tableau de Puvis de Chavannes.