Je m’intéresse à beaucoup de sujets, mais il est vrai que je n’en connais que peu dont je peux disserter doctement…et l’économie n’en fait pas partie. Pourtant, ses impacts sur la vie de la cité me passionnent, mais n’étant pas économiste de formation, je ne suis pas en mesure d’en tirer suffisamment de substance pour faire une analyse « scientifique », argumentée, qui tienne la route dans tous ses détails. Il n’empêche que la sphère économique résonne et que ses ondes ont des impacts bien réels, même si les rouages complexes de sa mécanique intrinsèque restent un mystère pour moi…
Ainsi de la situation en Grèce actuellement. Certes, la Grèce a « menti » sur ses niveaux de déficit, sur l’état réel de son budget… Il n’empêche qu’elle subit actuellement l’assaut de spéculateurs de tous bords, requins assoiffés qui ont senti l’odeur du sang et de l’argent facile. Et la meute se rue déjà vers le Portugal, l’Espagne et l’Irlande… Les anglo-saxons ont trouvé un joli terme pour ce quatuor : après le BRIC, voici le PIGS (voire PIIGS si on y adjoint l’Italie). Saignons le cochon ! D’ailleurs, tout est bon dans le cochon, pour nos vampires financiers ! Dépeçons ce pays !
La Grèce donc, lâchée par l’Union Européenne, qui se contente d’accepter le plan de rigueur drastique qu’elle propose, sans y croire vraiment d’ailleurs… Et pour cause, notre fameux Traité de Lisbonne sensé faire avancer les choses ne prévoit rien, que dalle, bézef pour une telle situation : il n’y a pas de solution prévue ! La Grèce, mise sous tutelle, tel un adulte irresponsable… sauf qu’il s’agit d’un pays, et non d’une personne !