Magazine Focus Emploi

Travailler dans la com' en fait rêver plus d'un...

Publié le 05 février 2010 par Claire Romanet

Travailler dans la « com’ » en fait rêver plus d’un. Depuis quelques années, le secteur attire beaucoup de candidats… Parfois trop. Mais un nouveau joueur a fait son entrée sur le terrain de la communication et ouvre de nouvelles perspectives : le web. Des experts témoignent sur les nouvelles opportunités qu’offre la profession.
« Ces dernières années, le marché de la communication est resté stable, aussi bien en termes d’économie que d’emploi, hormis dans le secteur du web où il y a de nombreuses créations de postes » observe Claire Romanet, fondatrice et dirigeante du cabinet de recrutement Elaee, basé à Paris et Lyon et spécialisé sur les métiers de la communication, du marketing et du web.
Même constat pour Claude Dognin, directeur de l’ISTC (Institut des Stratégies et des Techniques de Communication) à Lille, selon qui le web « c’est l’avenir » : « On me demande de former de plus en plus d’étudiants dans ce domaine ». Et c’est d’autant plus vrai dans le Nord-Pas-de-Calais, où la demande dans le secteur du e-commerce est très forte. « Les grandes entreprises de vente de correspondance basées à Lille et Roubaix réalisent maintenant près de la moitié de leur chiffre d’affaires sur internet » souligne Claude Dognin. Avec, comme conséquence, des stratégies de communication spécifiques à mettre en place.
« Le nombre d’agences de conseils médias on line explosent », note Claire Romanet, « Les plus fortes progressions s’observent dans les régies on line ».
L’évènementiel souffre plus que d’autres spécialités
La crise qui sévit actuellement n’épargne pas le secteur de la communication, même si certains métiers sont plus durement frappés que les autres. « Les dernières années ont été fastes, nous placions 80 % de nos étudiants dans les deux mois suivant leur diplôme » explique Véronique Richard, directrice du CELSA à Paris, « Je n’oserais pas le dire pour 2009, ça paraît plus difficile cette année. » Parmi les métiers les plus touchés : l’évènementiel. « Même les entreprises qui ont les moyens ne se permettent pas d’organiser de grands évènements, ne serait-ce que par décence », souligne Claude Dognin. Résultat : on fait le strict minimum.
Quelles compétences pour réussir ?
L’expertise s’affine, les métiers se professionnalisent… Aujourd’hui, il faut cumuler les compétences. Ainsi, Claire Romanet souligne qu’ « un chargé de communication est beaucoup plus multi-facettes qu’il y a 20 ans. » Relations publiques, mise en pages, organisation d’événement : il doit avoir plus d’une corde à son arc. Avec l’explosion du web, il faut savoir manier certains logiciels et être à l’aise avec les nouvelles technologies. Enfin, l’ouverture vers de nouveaux marchés étant essentielle, les langues jouent un rôle capital. Si l’anglais fait bien sûr partie des pré-requis pour tous communicants, d’autres langues peuvent se révéler fort utiles. « Il y a une ruée sur le chinois, constate Claude Dognin. Effet de mode ou réel investissement ? Il est trop tôt pour le dire.
Qu’est ce qui va marcher ?
Outre le web, d’autres spécialités sont en expansion :
- Le marketing relationnel, notamment grâce à l’émergence des réseaux sociaux.
- Les problématiques de communication d’influence ou d’intelligence économique.
- Les RP, en hausse. « Il faut dire que c’est un peu « la pub du pauvre », dans le sens où cela ne coûte rien à l’entreprise » explique Claude Dognin, directeur de l’ISTC à Lille.
- Le marché du référencement, également très porteur.
Article signé Magali Morel pour Vocatis.fr (Vocatis est le nouveau nom du groupe Studyrama, groupe média qui se dit "incitateur de vocations", joli non ?).


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Claire Romanet 5426 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossiers Paperblog