Hello mes p’tits clous !!!
Aujourd’hui, ma mission (si je l’accepte) est la suivante : trouver des couches-culottes taille 5 pour le Schtroumpf Gourmand alias number two (entre nous, je l’appelle même Grossbouf mais c’est pas politiquement correct).
Tu comprendras au fil du temps que monsieur… mange. Et aime ça.
Le souci, c’est qu’il faut faire de la place pour l’estomac, et ceci se traduit par un renouvellement accéléré des couches (et encore, c'est un euphémisme).
Ainsi, le paquet prévu pour durer le temps du séjour chez mes beaux-parents arrive à expiration. Et en bonne mère indigne, je ne m’en suis rendu compte que ce matin, ce qui pose un problème... certain, vu que nous sommes dimanche, et en pleine campagne (toi qui habites dans la civilisation, tu ne peux pas imaginer le désert ici en plein mois de janvier).
Alors bien sûr, tu m'arrêtes de suite, tu protestes avec véhémence, c'est le pied de vivre ici! C'est vrai, c’est sympa par ici, surtout l’été pour profiter de la mer, de la chaleur, et des parisiens en vacances. Mais en hiver, point de tout cela (ceci dit, pour les parisiens en vacances, ça ne me manque pas trop).
A force de cogiter (et c'est balèze, parce que le dimanche matin c'est repos aussi du côté du cerveau chez moi), j’ai trouvé plusieurs options :
1) trouver un magasin ouvert
là, même pas en rêve, dans un rayon de 100 kilomètres autour tout est fermé sauf la boulangerie du village mais la boulangère ne vend pas encore de couches, ou en tout cas pas pour bébés (pour personnes âgées, ça vaudrait peut être le coup qu’elle s’y mette).
2) aller à la pharmacie de garde
il y en a une, mais elle est fermée, il faut appeler pour faire DEPLACER le pharmacien qui habite sans doute à 20 bornes de la pharmacie. Je me vois bien lui demander innocemment de me vendre des couches. Me connaissant, je vais sans doute devoir dévaliser le rayon parapharmacie pour apaiser ma conscience, mais ça risque de me coûter cher.
3) taxer une copine
Je connais quelqu’un qui habite pas trop loin (en distance relative, bien sûr) et qui pourrait me fournir des couches ; mais outre que la déranger un dimanche de vacances qui plus est pour me prêter 3 malheureuses couches ça me gêne un peu, euh… ben non c’est tout et c’est déjà pas mal…
4) l’apprentissage du pot en accéléré
C’est la solution idéale s’il est coopératif, ce qui n’est pas le cas. De plus, le laisser cul nu dans la maison pour qu’il apprenne est techniquement irréalisable, vu qu’il n’y a que deux ambiances différentes ici : 12°C dehors et dans toutes les pièces de la maison, et environ 1000°C dans le feu. Pas de demi-mesure. (Et oui, mes beaux-parents sont des genres de hippies à la retraite, ils n'élèvent pas de chèvres mais pas loin, et puis le froid ça conserve).
5) le bricolage
C’est l’option la plus plausible ; avec 2 vieux langes, 3 serviettes Vania ultra nuit, on devrait pouvoir tenir jusqu’à demain matin. Ma belle-mère m’assure qu’elle faisait comme ça avec ses enfants et que ça ne fuyait pas… J’ai des doutes, mais je suis en terrain miné et acculée à cette extrémité, je ne peux donc pas les exprimer à haute voix.
Voilà tout ce que j’ai trouvé depuis ce matin, ça n’a pas résolu mon problème, mais au moins ça m’a fait passer le temps… Si tu as d’autres idées, je suis preneuse…
A bientôt les p’tits clous !