je t’écris ce mot, désespérée et en larmes, le cœur brisé et le nez plein…
Tu me fais des infidélités ?? Dès que je ne publie pas, mes statistiques s’effondrent, et passent du « presque rien » au « tout à fait rien » voire « rien de rien, nada, zob, quedchi ».
Me voilà donc contrainte et forcée à publier, publier, et publier encore, pour assouvir l’appétit débordant et continuel
Et pourtant, pourtant, je n’aime que toi… Oui mais voilà : j’ai passé mon samedi à faire le ménage, les courses, la lessive, et autres occupations passionnantes, captivantes, fascinantes, enrichissantes et plein d’autres choses en « antes » (oui… chiantes aussi, je te l’accorde).
Et mon dimanche me diras-tu ?? Je l’ai consacré à ma famille, au sens large puisque nous avons fêté l’anniversaire de ma MOMAN… J’aurais bien quelques idées de sujets suite à cette journée, mais j’ai décidé dès le lancement de ce blog de ne pas trop te saouler avec mes gosses, parce qu’entendre parler d’enfants à longueur de journées, c’est lourd, sauf quand c’est les siens. Je passerai donc sous silence la merveilleuse après-midi que j’ai passée, à observer la reconstitution historique du célèbre combat de Godzilla contre Pluto, puis à m’extasier sur le sens artistique de mes enfants et de leurs neveux, ils ont en effet fait une reproduction tout à fait convaincante d’une compression de César avec des modèles réduits de voitures.
Bien, mais là donc n’est pas le sujet de mon billet d’aujourd’hui.
Mano Solo est mort. Et ça me fout le cafard, du genre moche froid et gris dans mon cœur (pour te donner une idée, ouvre la fenêtre et regarde le ciel, c’est tout pareil).
Je me souviens d’un concert, il y a quelques années, peu après la sortie de « Je sais pas trop ». Il était seul sur scène, seul malgré les musiciens, dans sa bulle de maladie, de tristesse et malgré tout, d’espoir. Nous on était là pour essayer de partager ça avec lui, mais il n’y avait rien à faire, on ne pouvait pas. Parce que c’était trop lourd, parce qu’on était jeunes, en bonne santé, heureux. On écoutait sa musique, on pleurait sur son sort, on était émus, touchés… Le temps d’un concert, quelques minutes de plus peut être…
Il me reste l’image de Mano traversant toute la salle à la fin du concert, arrêté par les spectateurs pour un bonjour, une étreinte… Je n’ai pas osé, que lui dire? Je continuais à danser, à rire, à faire l’amour, à vivre… Et pas lui. Il est sorti de la salle, seul encore…
Je te laisse sur cette chanson...