Cabaret for freaks

Publié le 05 février 2010 par Absnoise
Thus:Owls

Thus:owls - Sometimes (live in Paris)

Thus:owls - Take away show #1

Thus:owls - Take away show #2
Références musicales : Arcade Fire, Harry Connick Jr., The Tiny
Thus:owls - A Volcano in My Chest (mp3)
Just like my last post about Makthaverskan, Thus:owls is one of those bands I should have mentionned much before, if I really were clever. I'm not. They are. Their music is quite thoughtful. Maybe too much. I mean what they do is jazzy-pop with a brain. They try to explore some paths, then go in an other direction. Therefore, you can find at least three different songs in each of their tunes.
Actually, the title of their debut record Cardiac Malformations, released last year, is dead on. There is something deviant in there and that is what makes them so unique.
Let's take their song A Volcano in My Chest, for instance. It starts like a grunge song. Then, it turns into an evil incantation. Then Erika Alexandersson tells us a story. It is not as if she was singing. It is more, well, yes, a story. And it ends in a abrupt manner. All of a sudain. And in between, you met sadness, joy and crazyness. Consequently, this is a band for those of you who want to try something different, more demanding than usual, that needs time and cannot be easily swallowed. Are you ready for this?
Pour mes compatriotes français
Tout comme mon dernier billet sur Makthaverskan, Thus:owls est l'un de ces groupes que j'aurais dû mentionner il y a longtemps, si j'étais vraiment intelligent. Ce n'est pas le cas. Eux le sont. Peut-être même un peu trop. Je veux dire que leur musique correspond à de la pop jazzy plutôt réfléchie. Ils explorent une voie, puis une autre radicalement opposée, le tout dans un seul morceau. Au final, chaque chanson pourrait en contenir au moins trois différentes.
En fait, le titre de leur album Cardiac Malformations, sorti l'an dernier, est pertinent. Il existe quelquechose de déviant dans tout ça qui les rend sacrément uniques. Prenons leur chanson A Volcano in My Chest. Elle débute comme du grunge. Puis, vire en incantation vaudou. Puis, Erika Alexandersson nous raconte une histoire. C'est pas qu'elle chante. Enfin si, mais c'est plus que ça, ouais, elle nous raconte une histoire, quoi. Et ça se finit de façon abrupte. D'un coup. Sur la route, vous avez croisé la tristesse, la joie et la folie. Par conséquent, ce groupe est réservé à ceux d'entre vous qui veulent écouter quelque chose de différent, plus exigeant que d'ordinaire, qui demande du temps et ne peut être avalé d'un coup. Vous êtes prêts pour ça?