Mon jour de chance (suite…)

Il y a de cela 10 ans. La séparation de mes résidus domestiques, y compris des restes de cuisine, a demandé un certain apprentissage, mais rien de très pénible finalement. Il s’agit d’avoir un peu de méthode et de développer des trucs.Premièrement, il faut s’informer sur les types de résidus à séparer les uns des autres et, comme c’est le cas avec les lois, l’ignorance ne constitue pas une excuse. Dans un monde où l’information nous est accessible de toutes parts, on ne peut plus dire désormais «  Je ne recycle pas ou ne composte pas parce que je ne sais pas comment, ni ce qui va où. »

Deuxièmement, on doit s’organiser. « Chaque chose à sa place » est le mot d’ordre principal. Le secret ici est d’être prêt à changer ses habitudes, tout en se consolant par le fait qu’on ne produira pas plus de résidus. Ils seront simplement séparés dans plusieurs contenants. L’espace qu’on sauve en réduisant le volume de déchets ultimes peut servir à installer un contenant à matières organiques.

Troisièmement, je dois me nommer « champion » de la maisonnée, c’est-à-dire la personne à la maison qui organisera le système de séparation des matières et qui servira de référence aux autres membres de la maison. Je verrai aussi à encourager les membres de ma famille dans la démarche.

Aujourd’hui, on se débrouille assez bien chez nous. On a à l’extérieur un bac bleu pour les recyclables, un bac brun pour les compostables et une boîte en bois (désormais beaucoup trop grosse) pour nos tout petits sacs de déchets. Dans la maison, on garde un bac rectangulaire en plastique bleu pour les recyclables, une poubelle à pédale bien ordinaire et vraiment pas grosse pour les déchets, et mon ami le plus précieux, le modèle dernier cri du minibac de cuisine, dans lequel j’utilise des sacs à base de maïs 100 % compostables, qui ne tombent pas en morceaux au bout de deux jour car le modèle de minibac ajouré laisse circuler l’air.

(la suite dans quelques jours : les embûches et comment je les ai contournées)