Mon ami, le surdoué photographe Guillaume Pâquet, grand connaisseur de béton armé devant l'éternel, m'a mis sur la piste de ce fabuleux décor. La France occupée a construit quelques unes de ces bases en 1941. Elles sont indestructibles. Les oiseaux, euh… Ils étaient là avant que j'arrive, et je crois bien qu'ils y seront encore, même après l'indestructible.
J'aurais voulu prendre plus de clichés, mais un petit monsieur-pipi en camionnette blanche est venu me mettre dehors, me menaçant d'une amende de… 3800 €. Pas un sou de moins. Dommage. J'étais en train de vivre un moment. Je suppose que le lieu inspire l'autoritarisme.
Pendant qu'il s'occupait de ma très dangereuse et subversive personne et de mon offensant kodak, le syndicat des pêcheurs mettait tranquillement le feu à différents endroits du port, pour protester contre la hausse du prix du pétrole. Mission accomplie, blatte de chiotte !