Les membres d'Altitude 1400 appellent à une reprise en main de la communauté sur son patrimoine. Autour du doyen Attinger et de ses acolytes, écrit Xavier Filliez, le groupe s’est ouvert à d’autres compétences. Yvan Aymon, directeur de la marque Valais, a rejoint les lobbyistes. De même qu’Eric Nanchen, directeur de la Fondation pour le développement durable des régions de montagne. Christophe Clivaz, politologue, professeur de tourisme à l’Institut universitaire Kurt Bösch à Bramois, unanimement reconnu comme un écologiste non dogmatique, complètent l’équipe d'architectes du départ.
Altitude 1400, lit-on dans le quotidien romand, ne se prive pas d’infliger la principale responsabilité du mitage du paysage aux communes, qui n’ont «pas respecté l’esprit de la loi fédérale sur l’aménagement du territoire en surdimensionnant les zones à bâtir». Mais en fait, elle remet en question tout ce qui menace la durabilité de l’économie touristique et implore un interventionnisme urgent du canton aussi bien en termes de territoire que d’activités et de gouvernance.
Et de conseiller d'éviter les monocultures:
«On a une représentation de la montagne où on fait de tout et partout. Il faut élever le niveau de conscience. Il ne faut pas être interchangeable», analyse Eric Nanchen. "Les stations vivent de la rente foncière, de l’activité immobilière, plutôt que de l’activité économique liée au tourisme. C’est aussi un signe que le mal est profond", renchérit Christophe Clivaz. "Exploitons les 300 000 lits existants avant d’en construire de nouveaux." Et Le Temps de nous rappeler la table ronde de ce soir: L’avenir des Alpes: de la proposition à l’action: table ronde a