Les Japonais aiment les machines à sous

Contre toute attente, le Japon est le deuxième dans le classement des pays dont les maisons de jeux et les autres établissements comptent le plus grand nombre de machines à sous.

La situation est étonnante, car le Japon a une législation restrictive en ce qui concerne les jeux. Les lois japonaises sont même prohibitives, ne permettant que: les paris sportifs et les paris sur les courses hippiques, les courses de vélos, de motos et de bateaux à moteur, la loterie, le mahjong, le pachinko et le nouveau jeuL pachislo.

Récemment, on a réalisé un sondage dans les pays avec le plus grand nombre de machines de jeu du monde. Le paradoxe avec le Japon et qu’il n’appartient pas au monde des “cités” des jeux. La deuxième place obtenue dans le classement est donc, une chose surprenante. Selon l’étude, il y a une machine de jeu pour chaque groupe de 26 personnes de Japon, un pays avec une population comptant plus de 127,4 millions d’habitants.

Pour un pays avec une législation si restrictive, les chiffres semblent quelque peu contradictoires, mais c’est une réalité. Ce sont les autorités locales qui réglementent l’industrie  pour obtenir des profits massifs.

Les nouvellement introduites machines pachislo sont très semblables aux machines à sous des casinos américains ou européens - jeux qui sont à présent illégaux au Japon. Les seules différences entre les pachislo et les machines traditionnelles sont les suivantes: l’écran LCD, un arrêt du jeu contrôlé plutôt qu’un arrêt automatique, un bouton au lieu d’une manche et des paiements prédéterminés pour les jackpots.

En raison de l’arrêt contrôlé, basé sur les compétences du joueur, le pachislo est considéré comme un jeu d’adresse, non pas de hasard. C’est le fondement de sa légalité. Outre ces machines et les autres paris autorisés, la seule autre option à la disposition des citoyens japonais est le jeu sur Internet.

Les casinos en ligne sont nombreux au Japon et offrent beaucoup d’occasions de divertissement pour les nationaux. La plupart des sites de jeux sont hébergés à l’étranger, où le gouvernement japonais n’a aucune juridiction.