Les voilà triste sur ce quai de gare
Leurs mains glissent sur leurs brassards
Rouge et humide sont leurs regards
Et si aujourd’hui je les plains ici,
C'est que l'exil dans ses lacis,
Me touche aussi
Me voila cependant, les bras ballants,
Dans cette pause qu'ont les amants,
En esquissant des sourires hilarants
Puis on se quittent comme une punition
De l'amour tendre de notre union.
En maudissant tout les démons
Du sacrifice de notre désunion
Otangerac