"Le Préfet de Corse du Sud tient à réagir au reportage diffusé hier soir dans le journal de France 3 Corse relatif au dispositif de sécurité mis en place pour le déplacement du Président de la République.
Il y est d'abord évoqué la présence à Ajaccio de "1500 policiers en tenue" et "un centre-ville quadrillé".
6,5 unités de CRS et gendarmes mobiles étaient déployées pour assurer la sécurité publique à Ajaccio et le jalonnement pour le cortège, soit 500 personnels.
Les autres forces mobilisées avaient été essentiellement chargées de protéger, en Corse du Sud et en Haute-Corse, les bâtiments publics d'un éventuel attentat ou de dégradations.
Quant au "quadrillage de la ville", le Préfet rappelle qu'hormis le périmètre du Palais des Congrès - et ce durant la seule après-midi - l'ensemble des voies était libre à la circulation. De surcroît, l'accès aux écoles et à la crèche situées dans ce même périmètre a été ouvert à tous les parents et enfants, de sorte que ces établissements ont pu fonctionner sans difficulté toute la journée.
Il est exact que la place du Marché a été interdite, après midi, aux manifestations compte tenu de sa proximité avec le Palais des Congrès où étaient attendues les personnes invitées à entendre le Président de la République. Les organisateurs en ont dûment été prévenus à l'avance ; la réception des délégations par les conseillers du Président de la République a d'ailleurs été prévue en conséquence afin de leur permettre de transmettre leur message au chef de l'Etat.
Enfin, votre reportage évoque un dispositif de sécurité "hors-norme". Celui mis en place le 2 février était conforme à tous ceux qui existent pour les déplacements présidentiels. Un soin particulier a été porté pour limiter au maximum, à cette occasion, les restrictions de circulation, y compris pour la circulation du cortège présidentiel.
Le Préfet de Corse du Sud tient à saluer tous les services qui ont contribué à l'organisation de ce dispositif. Il a permis de garantir la sécurité publique tout en respectant au mieux la vie quotidienne des Ajacciens."