Connections
Après quelques petits groupes, il débute sa carrière solo dans le milieu des années 90. Un premier album prometteur, mais malheureusement la major chez qui il avait signé le largue... Pas facile la vie d'artiste. Pas découragé pour deux sous, Casal continue de composer et se dirige du coup vers un petit label indépendant. Quelques albums plus tard, un certain succès, des tournées en Europe, Neal décide de créer un groupe à côté, à savoir Hazy Malaze. Leur premier album voit le jour en 2003.
Retour quelques mois en arrière, pour la sortie de leur troisième opus, CONNECTIONS. D'entrée de jeu, on avoue être perplexe, car Neal Casal nous offre un titre étonnant, "Get Free". Il sort des sentiers battus americana pour nous proposer un morceau genre rock anglais indie, assez entraînant. Le morceau est plutôt agréable, mais on s'attend plutôt à un nouveau groupe branché en " the " pour ce style là. Fort de contrastes, dès la deuxième plage Neal Casal retourne à ses racines blues pour "On The Tarmac". Plus lent, plus américain, avec l'harmonica pour couronner le tout, on change vraiment d'ambiance. Le reste de l'album est d'ailleurs dans cette ambiance très américaine, très bluesy, mais c'est vrai que l'on sent parfois une envie de modernité et d'être à la page. Certaines parties vocales très linéaires sonnent modernes. Comme si Neal avait le cul entre deux chaises.
Rien de révolutionnaireHazy Malaze n'est pas encore un groupe de pop rock anglais, n'exagérons rien. Le filon blues rock US sied parfaitement à Casal. Des titres comme "Josephine" ou "Connections" sont bien loin de la scène londonienne.
Tous ces morceaux blues-rock se laissent facilement écouter, c'est agréable. Neal Casal trouve des mélodies plaisantes et assez gaies. Il y a des atmosphères plus légères que d'autres (voir clip ci dessous) et parfois de bons riffs bien rock. Ni plus ni moins. C'est vrai qu'il n'y a rien de révolutionnaire là-dedans et pas 10'000 trucs à dire. Hazy Malaze a souvent été comparé aux géniaux Black Crowes. Il y a certes quelques similitudes, mais beaucoup moins de groove et d'amplitude que chez les corbeaux.