Magazine
Premiers jours à Paris. Première rencontre au sommet.
Dans un magasin dédié aux sports de l’Avenue de Wagram*, je croise une personnalité que la zen-attitude acquise dans l’IDTGV IDZEN m’interdit de nommer ici. Tous les blogs contestataires et/ou politiques ont glosé sur ce personnage haineux et peu recommandable (pire que Frédéric), le fameux traître qui a lâché femme et famille politique avant de lancer le débat qui flatte un certain électorat fascisant. Je me disais bien que cette cravate rose me rappelait quelqu’un. Il est avec sa brune. Ils poussent leurs paniers en plastique bleu à roulettes, se mon-doudou-tu-ne-préfères-pas-celui-ci-pour-le-ski?, puis atteignent la caissière qui offrira le sourire et la formule de l’enseigne. Quant à moi, j’ai « joue-moi de l’électrophone, j’ai envie d’entendre des airs joyeux » dans les oreilles, je ne peux donc pas lui crêper le chignon (qu’il n’a pas).
* il n’allait quand même pas mettre les pieds dans un quartier auvergnat** – sans caméra, sans figurant.
** pardon à mes amis auvergnats, mais c’est Brice qui a commencé ! (je sais, de source sûre, qu’on se gausse dans bon nombre de commissariats à nommer Auvergnats ceux qui ne le sont pas (pas tous).