Il y a quelques jours, je donnais une conférence sur le blanchiment d'argent sale à l'Université du temps Libre de Saint-Avold. J'ai choisi de présenter le fonctionnement pratique du
blanchiment au travers d'exemples qui illustrent les techniques employées (fourmis japonaises, faux procès, etc.). Cela m'a permis ensuite de montrer comment les marchés
financiers pouvaient constituer un support essentiel au blanchiment moderne et combien les moyens juridiques disponibles actuellement sont limités face à un tel fléeau.
Le public fut nombreux et fort intéressé par la thématique. Il est vrai qu'en dehors de quelques déclarations d'intentions plus incantatoires que politiques, il n'y a guère de changements sur
les questions des paradis fiscaux et du blanchiment d'argent qui sont pourtant liées comme une valise d'argent à un poignet les deux faces
d'une même pièce.
A défaut d'entente politique, les ONG ont cherché à informer l'opinion publique et à faire changer les choses. C'est le cas notamment de la plateforme "Paradis fiscaux et judiciaires", membre du
réseau Tax Justice Network (Réseau mondial pour la justice fiscale), et qui regroupe une douzaine d’organisations : Attac, le Comité pour l’annulation de la dette du Tiers-Monde CADTM, le Comité
catholique contre la faim pour le développement CCFD, le Centre de recherche et d’information sur le développement CRID, Droit pour la justice, Eau vive, Oxfam France – Agir ici, Réseau Foi et
Justice Afrique-Europe, le Secours catholique – Caritas France, Sherpa, Survie et Transparence – International France.
Cette plateforme a mis en ligne une pétition contre les paradis fiscaux que l'on peut trouver et signer en cliquant sur le logo ci-dessous :
Pour finir, un journaliste du Républicain Lorrain est venu assister à ma présentation et y a consacré un article conséquent que vous trouverez ci-dessous
:
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