Déco récup : découvrez les OLNI d’Angèle Ridiguel

Par Bozea

L’édition de janvier 2010 du Salon Maison & Objet nous donna l’occasion de rencontrer au cœur des stands des Ateliers d’Art de France Angèle Riguidel, jeune et talentueuse designer de la mouvance détournement/ déco récup.

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OLNI pour « Objets Lumineux Non Identifiés »

La déco récup pour religion, Angèle recycle, assemble, détourne pour donner une seconde vie aux objets. Sans camouflage, les objets gardent leur identité première : ils semblent se prêter au jeu, dans hétérogénéité la plus totale des formes, des matières et des fonctions, ils se voient démontés et recomposés… D’autres fois, la designer, imaginera des assemblages et des compositions incongrues entre des pots de confiture Bonne Maman et une passoire en métal ou une phare de voiture ancienne et un frein de vélo.

En plus de la démarche artistique amenée par de cette diplômée des Arts Appliqués, Angèle Ridiguel insuffle un message environnemental dans ses créations. La décoration récupération comme le détournement d’objet s’inscrivent dans une problématique de conservation des objets et de prolongation de leur vie, des paramètres cruciaux pour ne pas engendrer de gaspillages superflus des ressources naturelles.

Interview d’Angèle [Extraits]

Où puisez-vous votre inspiration ?
« Au départ, je travaillais quasi-exclusivement le métal. C’est un beau matériau, j’aime ce côté usinage porteur d’un savoir-faire parfois très ancien. Refondre le métal, c’est lui enlever son histoire, je préfère en raconter la suite. Aujourd’hui, je recycle aussi des objets en plastique, en verre. Répondre à la « demande » n’est pas un moteur pour moi. L’inspiration vient au jour le jour. J’aime conserver la couleur et la forme d’origine, garder les spécificités de chaque objet en leur ajoutant cette touche lumineuse. Parfois, j’ai envie de détourner des objets usuels, comme les moules à flan ou des bocaux de confiture et, à partir de ce principe, je me lance dans toutes sortes de déclinaisons. Parfois aussi, je trouve un objet unique et, à force d’associations, de démontages et de remontages, il devient cette autre chose, insolite et lumineuse… Les objets m’inspirent : j’ai eu mes périodes « cuisine », « automobile », actuellement, je suis en pleine ère « vélo ». Là, j’explore les propriétés de conduction de la chaîne. Étant autodidacte, je découvre de nouvelles techniques d’éclairage au fur et à mesure que je crée des objets, et j’aime cette variété. »


Pourquoi travaillez-vous quasi-exclusivement la lumière ?

« La lumière donne une âme aux objets. Et elle n’a pas besoin d’être puissante pour les habiter. J’utilise toutes sortes de leds, de lucioles, de diodes pour réaliser des créations qui éclairent de manière douce et diffuse. »
(>via)

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