La police municipale, flics low cost et mal aimés ?
Publié le 04 février 2010 par Richard Kirsch
Rien n'y fait, le policier municipal reste un mal aimé. Chaque jour il est victime de nouvelles humiliations. Hier encore on le privait du pistolet électrique Taser. Au début l'autorité supérieure sortit quelques prétextes assez vaseux genre : "tu comprends, restriction des budgets , Y'a plus de piles, etc."
Aujourd'hui changement de discours, le policier municipal n'a pas le niveau pour possèder une telle arme de défense. Voilà toute la différence entre un policier municipal et un policier de la police nationale. (Quand onconnaît le QI moyen des CRS , le policier municipal peut crier à l'injustice). Rien y fait disais-je , le policier municipal est condamné à chasser le délinquant sur son scooter électrique 50 cc , un spectacle devant lesquels les djeunes n'ont qu'un seul mot : MDR . Alors le policier municipal rêve . Il se voit comme un justicier dans la ville et verbalise à tout bout de champ , les jeunes comme les vieux . On le voit patrouiller fièrement dans son break orné de feux multicolores comme ceux des cops ricains. Ca jette un max. Pourquoi lui a-t-on collé "Municipale" sur sa caisse neuve ? (payée par le contribuable qu'il martyrise ! ). Bon, privé de Taser, avec son pistolet à pétard , le policier municipal partira encore aujourd'hui avec son acolyte sur sa Mobylette pour la sortie des écoles. Fonctionnaires privés de Taser, sous payés et aujourd'hui au coeur de la manif . Normal.